La messe est le sacrifice de l’Église, du corps mystique tout entier. Avec l’Eucharistie, la Communion à la victime scelle cette unité du corps mystique, non seulement de chaque cellule avec la tête qui est Jésus-Christ, mais aussi de toutes les cellules entre elles. On ne peut communier au Christ sans s’unir à toutes ses dispositions, donc à sa charité envers ses propres membres. Le chrétien qui communie perfectionne le Christ, en s’unissant davantage à Lui ; il le fait grandir, accroissant les échanges vitaux du corps mystique, il fortifie par là même tous ses frères et se fortifie à leur contact.

Avec l’Eucharistie, se nourrir ensemble est un signe de fraternité

Les repas en commun, les banquets, le fait de se nourrir ensemble d’une même nourriture, ont toujours apparu comme un signe de fraternité. À plus forte raison quand il s’agit d’un banquet essentiellement sacré. « Que deviennent ceux qui communient ? demande saint Jean Chrysostome. Le Corps du Christ, non pas plusieurs corps mais un seul. » « Ce sacrement s’appelle une communion et il l’est bien en toute vérité, car en recevant la chair du Christ… nous communions les uns aux autres, nous parvenons à l’unité. Il nous rend membres les uns des autres, concorporels au Christ. (Saint Jean Damascène). » « Puisqu’il n’y a qu’un seul pain, nous formons, tout en étant plusieurs, un seul corps, car tous nous participons à un même pain. » (Saint Paul)

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